​        Tout a commencé par une petite prise de conscience : "Et si nos choix alimentaires avaient un impact plus grand sur notre santé qu'on ne le pensait ?" Armés de nos fourchettes et d'une bonne dose de curiosité scientifique, mon épouse (elle aussi neuroscientifique) et moi-même, nous sommes lancés dans la grande aventure de la nutrition. Très vite, on a découvert les immenses bienfaits d’un mode de vie basé sur les plantes. Alors oui, au début, notre motivation était un poil égoïste (rien de tel que de se sentir en forme !), mais au fil du temps, ça s’est transformé en une prise de conscience beaucoup plus profonde. Santé, planète, compassion... tout est lié !

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        Le passage d'omnivore au véganisme s’est fait sans trop d’effort...ou presque. Déjà conscients des implications néfastes sur la santé de la consommation de viande, nous avons décidé de sauter le pas une bonne fois pour toute. Notre quête pour une santé optimale nous a plongés encore plus profondément dans le domaine scientifique, nous lançant dans deux semaines de recherche intensive (sur la base de donnée PubMed) sur les effets négatifs des produits laitiers cette fois. Les résultats étaient sans appel et, sans hésitation (bon, un peu quand même, je suis Français après tout et j'adorais le fromage), nous avons éliminé tous les produits laitiers de notre vie. Le vrai défi pour moi est venu avec les œufs, ce petit rituel matinal auquel je tenais tant. J'ai alors confié ce dilemme épineux à mon épouse et, après avoir pris en compte les faits nutritionnels indéniables qu’elle m’a rapportés (je l'ai détestée ce jour là), j’ai fini par bannir les œufs de mon assiette (Qu'est ce qu'on mange alors ? Vous le saurez en naviguant sur ce blog). C’était une décision difficile, je l’avoue, mais essentielle dans notre cheminement vers un mode de vie entièrement basé sur les plantes.

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        Aujourd’hui, cinq ans de véganisme plus tard, les effets sont bien réels, je vous assure. Mon inflammation systémique (mesurée avec la CRP) que je traînais depuis un an, qui était un véritable obstacle dans ma vie sportive, a chuté à des niveaux indétectables. Ce coup de pouce inattendu pour ma santé a facilité la récupération de mon genou, qui me faisait souffrir sans raison apparente. Maintenant, je me remets à courir et à jouer au tennis, preuve du pouvoir transformateur d'une alimentation végétale sur l'organisme. Au-delà des découvertes scientifiques, ce voyage est devenu une exploration profonde du bien-être (personnel et animal) et du potentiel incroyable qu’offre le fait d’harmoniser ses choix personnels avec un engagement pour un mode de vie à la fois compatissant et durable.​